Douai
Douai fait partie du du Bassin Minier inscrit au patrimoine mondial, avec de magnifiques cités minières de la Compagnie des Mines d’Aniche. Mais pas seulement ! Le Beffroi de Douai fait partie de la série franco-belge composée de 53 beffrois inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en 1999 et 2005. Enfin, les Géants de la ville font partie de la série des Géants et Dragons processionnels de Belgique et de France, inscrits en 2008 au titre du Patrimoine culturel immatériel.
Dans le cœur historique, perdez-vous dans un dédale de ruelles médiévales, découvrez des lieux méconnus et quelques hôtels particuliers de la Renaissance, à l’abri de l’effervescence de la ville, qui offrent un calme propice à se laisser porter par l’âme de chaque site pour mieux en saisir la personnalité. Une découverte authentique !
Mais surtout, prenez le temps de grimper dans le beffroi, chef d’œuvre gothique du Moyen Âge et symbole des libertés communales. Du haut de ses 45 m, vous assisterez au spectacle grandiose qu’offre la vue magique qui embrasse le vieux Douai jusqu’aux terrils et aux chevalements du Bassin minier. Et pour rythmer votre ascension des 196 marches, les 62 cloches du carillon sont toujours prêtes à faire résonner leurs plus belles mélodies !
Le musée de la Chartreuse, installé dans l’ancien couvent des Chartreux, abrite de riches collections de peintures, de sculptures, d’objets d’art et d’arts graphiques, datant de la fin du Moyen Âge à nos jours : polyptiques et retables de Van Scorel et Bellegambe, sculptures XIXe siècle de Carpeaux, Rodin et Bra ou encore peintures de Rubens, Véronèse, Renoir et Pissarro. La visite en vaut vraiment la peine !
Et si vous y êtes au bon moment, début juillet de chaque année, vous pourrez assister aux défilés de la famille Gayant dans les rues. C’est un événement important car ces géants ne sortent qu’une fois par an. C’est sous leurs plus beaux atours qu’ils vont marcher, tourner et danser le rigodon durant trois jours, avant de regagner leur maison, la maison des géants, jusqu’à l’année suivante. Depuis 1530, cette tradition est fièrement préservée par un protocole pointilleux et par la corporation des porteurs de Gayant.